الخميس، 29 سبتمبر 2016

Comment Mohammed VI a offert Boeing aux Marocains

Comment Mohammed VI a offert Boeing aux Marocains

En pleine campagne électorale pour les législatives, le Maroc réussit un coup de maître. D'autres projets sont dans les cartons.

par La redaction de Mondafrique
29 septembre 2016

Loin de la tumulte des joutes électorales et partisanes, le roi Mohammed VI à choisi de s’envoler très haut en offrant aux marocains un cadeau royal. Après de d’intenses et harassantes négociations menées par le ministre de l’Industrie et du Commerce Moulay Hafid Elalamy et supervisées de près par le souverain chérifien, Boeing a finalement atteri au Maroc.

Le président du mastodante aéronautique américain, Raymon Conner, a fait lui-même le déplacement à Tanger pour annoncer l’installation d’un écosystème Boeing au Royaume. Ce qui veut dire l’installation particulièrement dans la région de Casablanca de 120 équipentiers du leader mondial de la fabrication des avions avec un chiffre d’affaires d’un milliards de dollars à l’export et près de 9 mille emplois hautement qualifiés. Une véritable révolution industrielle qui va permettre de doubler la taille du secteur aéronautique chérifien, le plaçant de loin au premier rand en Afrique et dans le monde arabe.

Soutien royal

C’est le roi en personne, avoue Moualy Hafid Elalamy qui a aiguillé son ministre de l’Industrie vers le secteur de l’aéronautique. Mohammed VI qui a piloté avec un succès reconnue mondialement l’installation des unsines de Renault-Nissan et de Peugeot-Citroën, a voulu surfer sur la dynamique engendrée par ces investissements. Chose qu’Elalamy s’est empressé à mettre en œuvre en contactant le plus grand constructeur mondial. Fort du soutien du Palais, les Marocains n’ont pas mis longtemps à convaincre Boeing d’implanter un écosystème industriel aux portes de l’Europe.

Et Boeing ne serait qu’un avant goût. Un autre projet industriel d’envergure devrait bientôt être annoncé. Elections ou pas, les projets portés à bras le corps par l’Etat marocain continuent leur chemin, changeant radicalement le visage d’un royaume qui en quinze ans a pris le leadership industriel en Afrique.